Album : Birth EP
Label : City By Night Records
Date de sortie : 30-08-13
Disponible sur : Bandcamp
Miaouuu, le chat qui ronronne sur les genoux, au chaud à ma maison (fait froid).
Okay, maintenant, quelques courtes minutes de silence pour emplir l’atmosphère de fréquences en parfaites harmonies. Je te demande désormais d’écouter et non plus d’entendre.
J’ai récemment eu une discussion très intéressante avec un pote ingé son, fou d’instruments de musique divers et variés, trouvant que chacun d’entre eux étaient une œuvre d’art et de génie à part entière. Et comme je suis d’accord, c’est fou ce qu’on peut faire avec une guitare par exemple, que l’on s’en serve de manière classique ou percussive. Tant de sonorités différentes sont produites par cette chose.
Et en parlant des percus, si l’on s’y penche, c’est d’ailleurs assez complexe, il existe tout un langage autour de ça, des histoires, différentes culture. C’est un truc énorme.
En ces temps où le numérique et la musique assistée par ordinateur sont en plein essor, on assiste à un genre de «déclin » de la musique acoustique.
Et ça, mon pote, ça le fait capoter, il ne comprend pas l’intérêt de la musique électronique parce qu’il n’y a pas d’instruments présent physiquement lors de sa composition.
Si on suit sa théorie, l’électro n’est pas quelque chose de difficile à produire car pas d’instru, donc pas d’utilité. Clairement, ce que fait Aeuria (son petit nom, c’est Lucas Putnam, et il vit au Canada), c’est de la musique électronique. Or pour ma part, quand j’écoute Birth, son dernier Ep, c’est plutôt émotionnel toussa toussa, il y a une certaine « largeur » du son, une profondeur immense dans sa musique.
C’est électronique, mais c’est de la bombe. C’est pas dur à faire soit disant, mais ça s’écoute et se réécoute, c’est quelque chose de mental vois-tu.
Tous les morceaux de l’Ep sont dans le même genre que le morceau Birth ci-dessus. On retrouve à chaque fois cette réverbération extrème, ces gros kicks et gros sub qui viennent couvrir des nappes de synthé grave chill (okay, on sait que c’est un faux violon, mais ça fonctionne quand même nan ?), et quelque fois la voix de Bijou pour recouvrir tout ceci. Un délire à la CoMa, Owsey, Asa, Stumbleine, Eskmo, etc …
La recette fonctionne. En plus c’est cool, l’Ep est disponible gratuitement sur Bandcamp.
L’électronique, c’est juste un autre monde en musique, sa facilité d’accès n’enlève en rien le fait que le résultat soit une œuvre d’art autant que le serait une mélodie sortie d’un saxophone ou d’un harmonica.
A bon entendeur …
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